Cette semaine, je vais co-animer un atelier pour femmes entrepreneures à Calgary.
Le HIC est que que je ne maitrise aucunement le sujet de l’atelier en question ET la dernière fois que j’ai donné une formation dans la langue de Shakespeare remonte à 2017….
Sandra!, mais à quoi t’as pensé quand t’as dit oui? Hhhmmm, très bonne question.
Je vais y répondre en posant deux questions : «À quand remonte la dernière fois que tu as essayé quelque chose de nouveau pour la première fois? À quand remonte la dernière fois que tu as osé la peur de l’inconnu et affronter tous tes a priori pour faire un truc qui te donne envie mais que t’as jamais fait?»
Très souvent, on évite de se fixer de nouveaux objectifs, de poursuivre nos envies et de vivre nos rêves à cause de notre besoin, légitime soi dit en passant, de sécurité et de confort. Bien que la sécurité et la stabilité sont des éléments essentiels à notre bien-être, sur le long-terme elles peuvent générer de l’ennui et nous mener à vivre notre existence sur le mode survie.
Et, je pense que la dernière chose que l’on veut dans notre vie est d’opérer notre quotidien sur le pilote automatique.
Qu’on le veuille ou non, l’inconnu est ce qui amène de l’excitation à notre quotidien et apporte un petit oumf tellement apprécié, une fois que l’on a traversé la zone de peur et d’appréhension, qui nous maintiennent dans notre zone de familiarité, communément appelé la «zone de confort».
Alors, j’ai décidé de traverser mes peurs et mes appréhensions pour vivre quelque chose dont j’ai toujours rêvé : visiter une ville de l’Ouest Canadadien, animer un atelier en anglais et élargir mon réseau d’affaires de professionnels provenant de l’extérieur du Québec.
Je te partage 3 mythes (3 croyance limitantes, voire irréaliste) que j’ai dus nuancer pour oser cette nouvelle aventure qui aura lieu dans moins de 48 heures, au moment que j’écris ce billet.
Ce mythe est directement lié à une attitude perfectionniste et cache un besoin d’approbation et de validation. Ce genre de croyance suscite une préoccupation à PROUVER ma CAPACITÉ en ayant l’air compétente (pour ne pas dire parfaite).
VERITÉ : Avoir peur d’être mauvais dans quelque chose nous empêche d’essayer de nouvelles choses pour lesquelles nous ne sommes pas compétents à la base (donc, déjà mauvais). Il est évident que si on essaye quelque chose pour la premièere fois, il est difficile, voire impossible, de maitriser cette nouvelle compétence! L’échec est une étape nécessaire de la croissance et de l’amélioration.
Sandra, alors pourquoi t’exposer ainsi et te mettre dans une situation de grande vulnérabilité?
Tout simplement parce que j’ai toujours voulu faire cela et que je veux apprendre à le faire. La clé ici est que j’ose prendre un risque; dans ce cas-ci, il s’agit d’un risque calculé.
Premièrement, je ne serai pas seule : je serai accompagnée d’une collègue d’expérience et qui voit mon potentiel. De plus, j’anime des ateliers de formation tous les jours. La nouveauté est la suivante : le contenu de l’atelier et la langue. Donc, je ne pars pas de zéro.
Si je décide d’adopter une stratégie d’évitement en refusant ce beau défi (ben oui! Appelons un chat, un chat…), je me prive également de tous les avantages et bénéfices positifs de faire face à mes appréhensions.
VÉRITÉ : Presque toutes les activités, les réalisations, les objectifs et les expériences valables de ce monde exigent un certain niveau de défi ou d’activité désagréable. Par conséquent, éviter les difficultés nous empêche d’avancer et d’obtenir ce que l’on souhaite pour soi.
Si nous faisons uniquement ce qui est facile, nous vivons une existence morne, dépourvue de saveur et tellement ennuyeuse, limitée uniquement à ce avec quoi nous sommes déjà à l'aise. Et pour moi, l’ennui, c’est un gros NON. Je préfère un peu d’incomfort pour vivre des expériences tellement belles et enrichissantes!
La honte, la peur de la critique et du rejet à cause d’erreurs commises nous incitent à la prudence. À prime abord, ce choix semble raisonnable et sage sauf qu’il est nourri de la peur du jugement.
VERITÉ : Même si une personne fait une erreur, elle possède néanmoins une valeur et une dignité innées en tant qu’être humain et mérite le respect. Nous sommes assez tel que nous sommes. Personnellement, mes erreurs ne me définissent pas en tant que Sandra. Oui, je peux vivre des réussites et faire des erreurs. Cependant, je suis plus que mes erreurs et mes réussites. Je suis avant tout MOI.
Sans nous rendre compte, ces trois mythes que je viens de partager nous maintiennent coincés dans des situations de vie qui peuvent devenir pesantes à la longue. Nos croyances sont à l’origine de bien des maux et des émotions désagréables, souffrantes et, parfois, négatives. En prenant un peu de distance et en voyant les deux cotés de la médaille, il est possible de changer sa perspective d’une situation et faire des choix beaucoup plus en accord avec nos valeurs et ce qui fait du sens pour soi.
Si toi aussi, tu as un rêve ou un projet que tu souhaites réaliser et que tu n’oses pas passer à l’action, réserve une séance gratuite Tête-à-tête stratégique avec moi et nous pourrons voir ensemble qu’elle est le meilleur chemin pour sortir de ton impasse personnelle ou professionnelle.
Dans mon infolettre axé sur ton développement personnel, je te partage des trucs et des astuces pour briller et créer la vie qui te fait envie tout en étant ta meilleure amie!
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